Je ne sais pas qui est le père de mon enfant ! Test de paternité.

Dans cetaines occasions, les femmes font face à l’incertitude de ne pas savoir qui est le père de leur enfant, une situation qui ne se limite pas seulement aux romans. Certaines femmes vivent avec ce doute pendant toute la grossesse, tandis que d’autres ont besoin de le résoudre immédiatement. La question de la paternité, de comment savoir qui est le père, survient lorsque une femme a eu des relations sexuelles avec plus d’un homme au cours du même mois et tombe enceinte.

Pour tenter de déterminer la date de conception, certaines femmes utilisent la date de leurs dernières règles, en supposant que l’ovulation se produit environ 14 jours après le premier jour des règles. Cependant, cette estimation n’est pas précise, car les cycles menstruels peuvent varier et l’ovulation peut se produire à différents moments. Par conséquent, si une femme a eu des relations sexuelles avec un homme le jour 10 et avec un autre le jour 17, il n’est pas possible d’affirmer avec certitude qui est le père.

Une autre option pour obtenir une approximation de la date de conception est de réaliser une échographie au cours des premières semaines de la grossesse. À ce stade précoce, tous les embryons se développent à un rythme similaire, ce qui permet d’estimer l’âge gestationnel à partir des mesures de l’embryon. Cependant, cette échographie ne peut pas déterminer avec précision le jour de la conception ni qui est le père biologique.

Étonnamment, on estime que entre 10 % et 15 % des personnes ne sont pas les enfants du père qui leur a donné leur nom de famille, ce qui démontre la pertinence du sujet.

Lorsqu’il y a des doutes sur la paternité, la seule façon d’obtenir une réponse définitive est de faire un test de paternité ADN. Ces tests peuvent être effectués pendant la grossesse ou après la naissance du bébé.

Dans le cas des tests prénataux, on peut recourir à une étude appelée Paternité Prénatale, qui est réalisée par une ponction dans l’abdomen maternel. Cette procédure présente un risque minimal et peut être réalisée entre les semaines 11 et 13 de gestation ou à partir de la semaine 15 par une ponction de liquide amniotique. Pour réaliser l’étude, on préleve un échantillon de sang de la mère et un échantillon de sang ou de salive du présumé père. En comparant l’information génétique du bébé avec celle de la mère et du présumé père, on obtient un résultat avec une probabilité supérieure à 99,99 % pour déterminer la paternité.

Une autre option est l’analyse de l’ADN fœtal dans le sang maternel, qui est réalisée à partir de la semaine 10 de gestation. Bien que cette technique soit encore en développement et n’est pas largement pratiquée, elle permet d’évaluer la présence de certaines maladies génétiques, comme le syndrome de Down. À l’avenir, on s’attend à ce que ces tests de paternité non invasifs, utilisant des échantillons de sang de la mère et du présumé père, soient utilisés pour déterminer la paternité sans la nécessité de ponctions abdominales.

Après la naissance, certaines femmes décident de faire un test de paternité ADN pour déterminer la paternité une fois que le bébé est né. Dans ce cas, on a besoin d’un échantillon de salive du bébé et d’un échantillon de sang ou de salive du présumé père, qui sont comparés entre eux. Les résultats de ces tests sont généralement disponibles entre 7 et 10 jours après leur réalisation. Parfois, ces tests ne sont pas effectués immédiatement après la naissance, car certaines femmes préfèrent vivre avec l’incertitude pendant des années avant de décider de faire le test pour confirmer la paternité.

En résumé, lorsque le doute existe quant à l’identité du père de l’enfant, la seule façon d’obtenir une réponse définitive est par le biais d’un test de paternité ADN. Ces tests peuvent être effectués pendant la grossesse ou après la naissance, et offrent un haut degré de certitude dans la détermination de la paternité.